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jueves, 24 de noviembre de 2011

De consejero ejecutivo a supervisor: un camino limitado


El tránsito de un consejero desde funciones ejecutivas hacia un papel supervisor dentro de la administración de la sociedad no deja de suscitar interesantes casos y reflexiones. En este caso las depara la renuncia del actual Presidente ejecutivo de Deutsche Bank a incorporarse a la Presidencia del Consejo de Vigilancia. Un caso que Stéphane Lauer considera ejemplar en una entrada incluida en su blog “Pertes e Profits”, integrado en Le Monde:


 “Josef Ackermann, après avoir été patron de la banque allemande, a annoncé, lundi 14 novembre, qu’il renonçait à briguer la présidence du conseil de surveillance de l’établissement. Les esprits chagrins pointeront que des ennuis judiciaires pendants l’ont conduit à prendre cette sage décision. Peut-être. Mais ce qui a joué plus sûrement dans cette affaire, c’est l’éventuel veto qu’auraient pu lui opposer les actionnaires de Deutsche Bank pour passer directement, au sein de la même société, d’un poste opérationnel à une fonction de surveillance. En Allemagne, on goûte assez peu ce mélange des genres pourtant si fréquent dans les entreprises du CAC40.

La règle en Allemagne a été édictée dans la foulée du scandale Siemens de 2006, alors que le fleuron de l’industrie allemande avait été éclaboussé par une gigantesque affaire de corruption.

Désormais, pour contourner cette loi, il faut que 25% des actionnaires autorisent expressément un patron opérationnel à devenir président du conseil de surveillance. Un obstacle qui a semblé à Josef Ackerman difficilement surmontable, tant les critiques sur son changement de fonction planifié se sont intensifiées ces dernières semaines en Allemagne. Le patron a fait savoir qu’en pleine crise financière, il ne se voyait pas se transformer en VRP de son propre cas pour persuader les actionnaires qu’il ferait un bon président du conseil de surveillance.

Il ne s’agit pas d’une simple coquetterie. Deutsche Bank se prive ainsi des compétences de l’un des banquiers les plus réputés de la planète à un moment critique. Mais éviter un potentiel conflit d’intérêt est à ce prix”.

Entiendo que la disposición en cuestión es el § 100 (2), apartado 4. de la Aktiengesetz que establece:

(2) Mitglied des Aufsichtsrats kann nicht sein, wer


4.In den letzten zwei Jahren Vorstandsmitglied derselben börsennotierten Gesellschaft war, es sei denn, seine Wahl erfolgt auf Vorschlag von Aktionären, die mehr als 25 Prozent der Stimmrechte an der Gesellschaft halten”.

El supuesto se plantea con respecto al modelo dualista vigente en Alemania, pero el problema se proyecta en términos similares con respecto a una estructura monista. Si asumimos que la función supervisora del Consejo de Administración pasa por la presencia mayoritaria de consejeros independientes, habrá de recordarse la prohibición de catalogar como tal a quien venga de ejercer una función ejecutiva reciente en la sociedad. Así lo establece en sus definiciones vinculantes el Código Unificado de Buen Gobierno y así proyecta prohibirlo la futura Orden Ministerial que determinará el contenido de los informes anuales de gobierno corporativo, en desarrollo de la Ley de Economía Sostenible y de cuya audiencia pública informé en una entrada previa, en la que se contempla: 

“No podrán ser clasificados en ningún caso como consejeros independientes quienes:

a) Hayan sido empleados o consejeros ejecutivos de sociedades del grupo, salvo que hubieran transcurrido 3 o 5 años, respectivamente, desde el cese en esa relación”.

Madrid, 24 de noviembre de 2011